La Vie Scandaleuse de Madame du Crète: Une Fleur Fanée du tapis souillé de Versailles


Madame du Crète "la nymphe"-  la beauté réputée de la haute rangs de parisienne, mère de quatre enfants,  - jusqu'à ce que son insatiable chair ne la conduise sur la voie du scandale qui allait choquer le royaume. 

Ses exploits scandaleux lui valant une notoriété que peu pouvaient même rêver d'atteindre. 

Mme du Crète? Ce nom ne vous dit probablement rien. Ce fut pourtant celui d'une une femme qui a donné une mauvaise réputation à sa tête. Se terminant par l'exposition publique de sa tête adultère Messaline devant tout Paris.

Née Hélène Marie DuBois dans la ville de Dijon, à en croire les témoignages, elle était une vision - spiritée, intelligente, et d'une grâce qui captivait tous ceux qui posaient les yeux sur elle. 

Bénie, ou peut-être maudite, avec une beauté si rayonnante que tous ceux qui posaient les yeux sur elle étaient complètement captivés.

Son père était un jeune mais vénérable prévôt de Dijon qui avait perdu sa vie lamentable au pour le compte du roi pendant sa lutte contre la Fronde. Laissée grandir avec une mère accablée de chagrin mais aimante, la jeune Hélène Marie n'était privée d'aucun plaisir qui l'amusait. 


De telles intrigues du destin, à noter la différence d'espèces entre le père honorable et sa fille débauchée plus tard. 

Malgré la situation financière désastreuse de sa propriété, la mère d'Hélène, qui était aussi l'une des beautés les plus célèbres de Dijon, choisissait souvent l'austérité personnelle plutôt que de refuser quoi que ce soit à sa fille. Avec le temps, Hélène fut envoyée dans un couvent où elle apprit les plus beaux arts de l'étiquette et une éducation raffinée dans toutes sortes de matières. Comme des pousses sauvages prometteuses de la campagne bourguignonne, elle s'est épanouie en une vision de charme à l'âge de la majorité.

Ou encore le fait que le même roi que le père a tant aidé à sauver, allait un jour, avec de tendres caresses, partager dans son lit cette fille nue. Puis plus tard encore, lorsque les crimes de cette fille seront révélés, il approuvera pleinement de lui couper la tête.

Pendant une période idyllique, des dizaines de prétendants se présentèrent à sa main nubile et capricieuse, mais elle n'en choisit aucun parmi eux, ne trouvant aucun d'entre eux correspondant à la forme de son galant qu'elle avait façonné dans son esprit. Puis la nouvelle arriva que sa mère était décédée d'une crise de tuberculose, qu'elle avait gardée secrète pendant des années pour épargner à la jeune Hélène sa véritable condition.

Les charmes enchanteurs de Madame du Crète et son charme captivant en faisaient l'objet du désir de nombreux admirateurs. 

Elle a ainsi dissipé ses rêves de jeune fille et s'est rendue plus conciliante envers tous les prétendants qui se présentaient encore à elle. L'un de ces admirateurs transis était le toujours exagéré, bien que nettement plus âgé, banquier Robert du Crète. Indifférent à leur écart d'âge considérable, du Crète courtisa la voluptueuse Mademoiselle Carlier avec un confession~

Une tradition ancienne, certes, mais depuis Saint Louis, d'innombrables de nos pieux nobles ont toujours vécu parmi les Grecs et les Vénitiens de l'île.

~qu'il avait réussi à devenir le seul dépositaire des vastes richesses chrétiennes de l'île de Crète, emportées sur ses galères marchandes lorsque l'île tomba aux mains des Turcs. Ses étalages de de piété et de grandes prétentions se révélèrent finalement trop tentants pour que Du Bois y résiste, et elle devint bientôt Madame du Crète.


Après la naissance rapide de quatre enfants, élevés sous les soins de ses deux servantes préférées, Madame découvrit bientôt que les cordons de la bourse de son mari étaient bien plus serrés qu'on ne le lui avait laissé entendre. Hélas, l'union était condamnée dès le départ. le mari, qui s'est révélé être un débauché sans le sou qui a acheté ses titres plutôt que de les hériter, s'empressa de dilapider les ressources de la famille dans ses propres astuces frauduleuses bizarres. 


Son tempérament faisait pour une compagnie guère agréable. malgré les grossesses fréquentes de sa femme et ses quatre tendres bébés, il n'hésitait jamais à piétiner ses caprices et à la façonner pour servir sa déviance. Si quelqu'un peut s'imposer à une femme qu'il a déjà épousée, ce serait une description appropriée. Mais Monsieur était également fier de se vanter auprès de sa troupe hétéroclite qu'elle était sa perverse animal de compagnie.


"Les Trois Antigrâces" ~ Il s'agissait bien sûr des trois mêmes antigrâce qui avaient été rapportées. C'est ici que commença le terrible chemin des deux servantes vers la table de l'anatomiste. Bien que Jacquetta et Carreaux fussent des provinciales peu instruites, Madame se mit dans l'idée qu'elles étaient comme ses sœurs. Et sœurs en quelque sorte, car elles suivirent leur maîtresse rebelle jusqu'à la mort et furent vendues pour être disséquées.


Alors que les caisses du couple sont en faillite, les tensions atteignirent un paroxysme, le couple ne se parlait plus et l'ardeur de Monsieur se propageait jusqu'aux 2 femmes de chambre de Madame. Madame du Crète sombra dans une sombre obsession : elle doit échapper de son mari, par tous les moyens nécessaires. 


Ainsi Madame Du Crête disparut, avec ses 4 enfants et ses 2 servantes, et réapparut à Paris. Bien qu'extérieurement elle se présente aux étrangers comme une veuve en deuil, en réalité elle travaille comme prostituée de luxe au quatrième étage de sa pension isolée.


Pendant dix ans, elle mena une vie perverse de loup-garou. Le jour, elle fréquentait les dames de qualité et assistait avec elles aux salons et aux fêtes de charité, embrassait leurs petits enfants sur les joues, puis allait à l'église pour prier pendant les week-ends. Ces mêmes anges jouaient avec sa propre litière. 


La nuit, cependant, les maris de beaucoup de ces femmes se rendaient à son étage et commettaient des adultères avec elle et ses servantes débauchées, la forniquant parfois à deux. 


On rapportait qu'au moins 700 virginités lui avaient été perdues, et lorsque les prix étaient assez élevés, ses baisers étaient indifférents aux ichors vils des juifs circoncis et aux chiens enragés et rances. On supposait que c'était l'origine de son surnom sauvage : la Nymphe.


Malgré son statut de mère de famille respectable et de figure éminente de la haute société parisienne, les appétits de chair de Madame du Crète étaient insatiables. Et c'est ainsi qu'un jour, cette beauté plus de quarante ans mais toujours aussi séduisante se retrouva subrepticement introduite dans les alcôves du palais de Versailles, prête à offrir ses charmes au monarque lui-même.

Cette beauté quadragénaire, dont les charmes semblaient défier les outrages du temps, nourrissait secrètement l'ambition d'assouvir ses plus lascives fantaisies au sein même de la cour de Versailles. Grâce à l'entremise de certains courtisans complices, la sulfureuse Madame du Crète fut ainsi subrepticement introduite dans les alcôves du palais, au su et au vu du vieux monarque lui-même. 

Lorsque la somptueuse Madame du Crète fit son entrée dans la chambre royale, un souffle d'excitation parcourut l'assemblée de seigneurs et de valets qui s'y étaient rassemblés. Car la réputation de cette femme fatale n'était plus à faire - on la disait parée d'une beauté à couper le souffle, d'une grâce et d'une sensualité à faire pâlir les plus célèbres courtisanes du royaume.


Devant ce parterre de regards gourmands, Madame du Crète ne se démonta pas. D'un geste théâtral, elle dénoua les liens de sa robe, laissant choir le vêtement sur le sol dans un froissement de soie. Alors qu'elle se tenait là, entièrement nue, elle se présenta avec une audace jubilatoire comme une "nymphe" venue satisfaire les appétits de ces messieurs.


Le Roi, piqué au vif par cette mise en scène érotique, ne put résister aux charmes de la sulfureuse du Crète. S'approchant d'elle, il la prit avec fougue, goûtant avidement à ses lèvres peintes. 

Se présentant alors comme une véritable nymphe, Madame du Crète entreprit de se cambrer et de se tortiller lascivement, implorant le Roi d'une voix suave de daigner l'abreuver de sa semence royale afin d'étancher sa faim insatiable. Pris d'un élan de luxure, le monarque ne put résister aux avances de cette créature diabolique et se jeta voracement sur elle, comblant sa bouche experte de ses effluves masculines.

Puis, une fois son désir assouvi, il décida de partager les faveurs de cette "nymphe" avec les seigneurs présents, les invitant même à se joindre à ses ébats. 

Après avoir assouvi ses propres désirs, le Roi s'empressa de convier à la fête ses plus intimes familiers, leur offrant l'opportunité inespérée de profaner à leur tour les charmes de cette impudique courtisane. Et Madame du Crète, dans un élan de soumission servile, s'exécuta avec zèle, gratifiant chacun de ces hommes de ses talents les plus obscènes, jusqu'à ce que tous aient répandu leur semence sur son visage noble.

Telle une véritable bacchante, la sulfureuse du Crète se serait même vantée de pouvoir, les yeux bandés, reconnaître la saveur de chacun de ces fluides virils qui la recouvraient. 

Un spectacle d'une lubricité presque surhumaine, qui aurait même poussé le Roi à convier ses propres toutous pour qu'ils achèvent de la nettoyer de cette orgie de cyprine.

Lorsque la nuit prit fin, la belle du Crète était si abreuvée des fluides de ses amants qu'elle ressemblait à un poteau de rue recouvert d'excréments. Même les petits chiens du Roi furent conviés à lécher cette nymphe effrénée, alors qu'elle gisait dans un état de transe extatique.

Avec son tendre imprimé de rouge à lèvres souriant de sa fesse, le chien royal léchait joyeusement la bouillie qui aurait fait grandir des princes et des seigneurs.


La chute de Madame du Crète ne fut que plus vertigineuse après sa nuit de débauche avec le Roi Soleil. Elle se pavanait dans ses somptueux atours, couverte de bijoux étincelants, trônant comme une reine parmi ses courtisans enamourés. Ses luxueuses réceptions dans son hôtel particulier parisien devinrent la coqueluche de l'aristocratie. Chacun voulait s'attirer les bonnes grâces de cette courtisane devenue indispensable.


Cependant, cette période de splendeur ne dura guère. Bientôt, les épouses jalouses et les maîtresses du roi commencèrent à ourdir de sombres complots contre elle. Elles ne supportaient plus de voir cette "putain royale" régner en maîtresse absolue sur le coeur du monarque. Bientôt, les rumeurs les plus abominables sur ses excès circulèrent dans tout Paris.


Ce fut alors que survint le terrible scandale qui précipita la déchéance de la veuve du Crète. Alors qu'elle présidait l'une de ses fameuses soirées, son époux présumé défunt, Monsieur du Crète, fit une entrée fracassante, révélant au grand jour les turpitudes de sa femme.


Furieux d'avoir été trahi, l'époux berné dénonça avec vigueur les exactions de sa femme. Grâce à des informations compromettantes, il parvint à faire saisir la totalité de la fortune de la courtisane dans les banques parisiennes. Puis il réclama effrontément au roi que cette coquine lui soit livrée avec tous ses biens. Soudainement, Madame du Crète se retrouva dépouillée de son prestige et de sa richesse. Et quand la nymphe troublée revint chez elle, ses servantes affolées l'informèrent que ses 4 bébés avaient été secrètement emmenés par le mari rusé.

Grâce à des informations anonymes, l'époux bafoué avait appris les exactions de son infidèle épouse. Ralliant les forces de la loi, il fit saisir la totalité de la fortune de sa femme et exigea du roi qu'il lui en cède la propriété.

Privée de ses richesses et abandonnée de tous ses anciens amants, Madame du Crète sombra dans la déchéance. Dans un ultime spasme de folie, elle complotea l'assassinat de son mari pour recouvrer ses biens et ses enfants. Mais le complot échoua lamentablement, entraînant l'arrestation de ses deux servantes Jacquetta et Carreaux. Mais l'attentat qu'elles organisèrent tourna au fiasco, et le mari bafoué parvint à s'enfuir, grièvement blessé.

Acculée, Madame du Crète n'eut d'autre choix que de fomenter un odieux complot. Avec l'aide de ses servantes Jacquetta et Carreaux, elle tenta d'assassiner son époux. Mais le plan tourna au désastre, et les deux domestiques furent arrêtées et condamnées à la pendaison publique.

Bien qu'ayant goûté à la plupart des noblesses de Paris avec leur maîtresse, les servantes ne furent pas épargnées. Elles furent dûment pendues devant le public, après quoi leurs restes furent mis au gibet pendant 48 heures. Hélas, leurs jeunes têtes furent tranchées et accrochées à la porte de la ville tandis que leurs corps nubiles étaient mis à la disposition de la science. Elles avaient 27 et 25 ans et chacune avait eu autrefois plusieurs prétendants qu'elles aimaient.

Le scandale provoqué par cette tentative de meurtre défraya la chronique parisienne pendant des semaines. La belle courtisane, désormais démasquée et discréditée, fut arrêtée et jugée. Malgré ses efforts pour apitoyer l'assistance, son sort était scellé. Condamnée pour tentative de trahison, ses servantes furent quant à elles condamnées à être pendues haut et leurs têtes ont été exposées au public., sous le regard goguenard de la foule.

Madame du Crète, pour sa part, fut condamnée à avoir la tête tranchée sur l'échafaud. Le 26 août 1701, une foule immense de près de 60 000 curieux se rassembla sur la Place de Grève pour assister à son exécution. 


Le matin du 26 août 1701, le jour tant redouté de son exécution, une foule immense et fiévreuse s'était amassée sur la place de l'Hôtel de Ville, avide de contempler le spectacle macabre qui s'y déroulerait. Parmi eux, on pouvait voir nombre de libertins et de voyeurs, des âmes avides de se repaître des derniers affres de cette femme fatale dont les scandales défrayaient la chronique depuis des mois. On pouvait distinguer aussi les anciens amants de la sulfureuse Hélène.

Madame du Crète se réveilla dans sa cellule de prison, ses jours de gloire et de luxure désormais bien loin. Bien que déchue et trahie, cette coquine de première qualité conservait encore une fière contenance. Vêtue d'une somptueuse robe de soie, elle se coiffa avec soin, réajusta ses bijoux et se poudra le visage. Telle une reine déchue, elle se para des atours de sa splendeur passée, bien décidée à faire face à son funeste destin avec toute la hauteur qui lui restait.


Lorsque Madame du Crète fit son apparition, la rumeur de la foule s'apaisa, tous les regards se braquant sur cette silhouette fière et altière qui s'avançait d'un pas décidé vers l'échafaud. Vêtue de ses plus beaux atours, la condamnée arborait un port de tête posée et assuré, comme si elle bravait une dernière fois le jugement de ses concitoyens. Certains, parmi les plus mordus de sensations fortes, crurent même discerner un sourire mutin sur ses lèvres peintes.

Vêtue d'une robe qui épousait avec grâce les courbes de son corps, Madame du Crète gravit l'échafaud avec une poise remarquable, telle une reine marchant à son trône. 

Puis, d'un geste résolu, Madame du Crète posa sa tête sur le billot, offrant son cou au bourreau. De ses lèvres encore si séduisantes, elle murmura ces derniers mots : "Tranche cette tête pécheresse, mon doux ami, et guide-moi sur la voie." 

Dans un craquement sinistre, que la tête de la sulfureuse Madame du Crète roula sur les planches de l'échafaud. 


Un cri d'horreur mêlé de délectation monta alors de la foule, subjuguée par la beauté de cette apparition macabre. Les plus téméraires se bousculant pour tenter d'approcher le funeste trophée. Le buste décapité de la courtisane s'effondra sur le côté, comme une poupée désarticulée, répandant un flot écarlate sur les pavés.

Saisi par des manœuvres, le corps décapité fut rapidement jeté dans une charrette, tandis que la tête tranchée était impitoyablement empalée sur une pique, exposée aux regards gouailleurs de la populace pour servir d'avertissement à toute femme tentée par les mêmes pulsions impudiques. .









Et le public, il semble, ne pouvait jamais en avoir assez. Les archives indiquent que la tête de Madame du Crète est restée exposée pendant une durée insupportable, alors que des milliers et des milliers de spectateurs avides faisaient la queue pour apercevoir le sinistre vestige. 

Trônant sur une pique, le visage de Madame du Crête conservait une expression troublante de séduction, malgré la mort, comme si la mort l'avait délivrée. Ce fut un délice pour les sens de tous ces badauds avides de sensations fortes.

Le corps décapité fut abandonné à son époux, qui refusa de subvenir aux frais d'une sépulture chrétienne. Nul ne voulut revendiquer cette dépouille souillée, pas même sa famille ou ses anciens amants. 



Même dans la mort, Madame du Crète ne cessa d'exciter les fantasmes. Les presses de caniveau de Paris se délectèrent de cette sombre affaire, déversant une pluie de pamphlets et de feuilles volantes lubriques décrivant avec force détails les turpitudes de cette femme. Quel destin cruel pour cette fleur de Paris, fauchée dans sa splendeur par les affres de ses propre luxure insatiables !


Après avoir profité des charmes de Madame du Crète lors de cette scandaleuse nuit de débauche à Versailles, nombre de ces dignitaires n'avaient pu résister à l'attrait malsain de contempler une dernière fois les restes de leur sulfureuse conquête. 


Parmi eux, on comptait notamment le au vieux Maréchal de Luxembourg, qui s'était délecté plus que de raison des talents buccaux de Madame du Crète. À présent agenouillé devant le cercueil simple où sa tête abandonnée reposait entre ses deux cuisses exsangues, l'homme ne put retenir un rictus lubrique, revivant mentalement les affres de cette nuit de luxure. Ses doigts calleux effleurèrent avec révérence les traits figés de son ancienne conquête. Ce visage marié, qui avait naguère été le réceptacle de ses effluves virils. Telle une bête repaissant de sa charogne, il s'approcha avec avidité, flairant les derniers relents de cette chaire profanée qu'il avait jadis souillée de sa semence.


Non loin de lui se tenait le Marquis de Gramont, qui avait lui aussi goûté aux charmes de cette insatiable créature. En retirant la désormais blême tête du bas, il ne put s'empêcher de murmurer, d'un air à la fois dégoûté et fasciné : "Voilà donc le prix à payer..." Puis, d'un geste tremblant, il porta sa tête à son entrejambe, ravivant malgré lui les souvenirs de cette nuit-là de débauche. Plus loin encore, un groupe de jeunes seigneurs gloussaient avec une vulgarité non feinte, se remémorant avec obscénité les exploits de cette créature diabolique. 


Le jeune seigneur de Briçonnet, il s'était amené là entouré d'une nuée d'amis, désireux de partager avec eux le spectacle de cette tête tranchée. Contemplant le visage doublement souillé figé de Madame du Crète, il ne put s'empêcher de laisser échapper un rire gras, avant de se tourner vers ses compères pour leur glisser d'un ton entendu : "Dites-moi, mes amis, ne vous semble-t-il pas que cette langue non réclamée mérite des dizaines d'utilisations ce soir ? "

Ainsi, ces hommes qui avaient autrefois goûté aux plaisirs les plus infâmes en compagnie de Madame du Crète se rassemblaient maintenant devant sa tête exposée, incapables de réprimer les pulsions malsaines que réveillait en eux la vue de ce funeste trophée. Une démangeaison pour cette femme qui, même dans la mort, ne cessait de hanter l'imaginaire débridé de ses anciens amants.


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